NouvelleLe joueur d'échecsStefan Zweig
Histoires grotesques et sérieusesLe joueur d'échecs de MaelzelEdgar Poe
NouvelleDouble Assassinat dans la rue MorgueEdgar Poe
NouvelleL’échiquier de la mortJean Ray
PoèmesHommage à La BourdonnaisJoseph Méry
PoèmesŒuvre poétique (2 citations)Jorge Luis Borges
PoèmeCAISSASir William Jones
RomanDe l'autre côté du miroirLewis Carrol
ExtraitCinquième LivreFrançois Rabelais
ExtraitLa variante F. VIII du gambit CamulogèneÉdouard Pape
ExtraitsEmil Joseph Diemer, missionnaire des échecs acrobatiquesDany Sénéchaud
FragmentsLe Jeu des échecs moralisésJacques de Cessoles
FragmentsLivre des échecs amoureux moralisésÉvrard de Conty
FragmentsLa Défense LoujineVladimir Nabokov
CommentaireLe Tristan en proseLégende médiévale
Bandes dessinées MafaldaQuino
Page bande dessinée Gaston LagaffeFranquin
Page bande dessinée TintinHergé
Pages bande dessinée Achille TalonGreg
Page bande dessinée Lucky LukeMorris
Page bande dessinée Passe-moi l'ciel Janry et Stuf
DessinFluide GlacialGaudelette
DessinsAlmanach Achille Talon 1981Greg
BibliographieJeu d'échecs dans la littératureJacques Hincker
Il y a des citations d'œuvres anciennes et contemporaines sur le site Repères autour du jeu d'échecs.


Jorge Luis Borges


Œuvre poétique,
Gallimard, 1970.

Traduction de Jacques Ancet.







Échecs I

ans leur grave retrait, les deux joueurs
Guident leurs lentes pièces. L’échiquier
Jusqu’à l’aube les retient prisonniers,
Espace où se haïssent deux couleurs.

Irradiation de magiques rigueurs,
Les formes: tour homérique, léger
Cheval, reine en armes, roi, le dernier,
L’oblique fou et les pions agresseurs.

Quand les joueurs se seront retirés,
Et quand le temps les aura consumés,
Le rite, alors, ne sera pas fini.

C’est à l’orient qu’a pris feu cette guerre
Dont le théâtre est aujourd’hui la terre.
Comme l’autre, ce jeu est infini.





Échecs II

oi faible, torve fou, et acharnée,
La reine, tour directe et pion malin
Sur le noir et le blanc de leur chemin
Cherchent et se livrent un combat concerté.

Ils ne connaissent pas la primauté
De la main qui gouverne leur destin,
Ils ignorent qu’une rigueur sans frein
Commande leur journée, leur liberté

Le joueur lui aussi est prisonnier
(Omar l’a dit) d’un tout autre échiquier
Où blancs sont les jours et noires les nuits.

Dieu pousse le joueur et lui, la dame.
Quel dieu derrière Dieu, tisse la trame?
Poussière et temps et songe et agonies?







===>>> Retour





ACTUALITÉ
ÉCHIQUIER
ANGOUMOISIN
CLUBS de la
RÉGION
Compétitions FFE
Résultats
Compétitions FFE
Règlements
TOURNOIS archivés
EXERCICES
PROBLÈMES
du jour
LECTURE
ARBITRAGE
DOCUMENTS
FFE
DOCUMENTS
PCH+24+87
ARCHIVES
ex-ligue PCH
LIENS
FORUM